Quels sont les 4 types de SOPK ? Comprendre les différentes causes du syndrome des ovaires polykystiques
- Clémence Naturopathe
- 17 avr.
- 3 min de lecture

Vous souffrez du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et vous vous demandez pourquoi les traitements ne fonctionnent pas toujours ? C’est peut-être parce que le SOPK n’a pas une seule cause mais plusieurs visages. En réalité, il existe 4 types de SOPK, chacun avec des origines et des solutions bien différentes. Dans cet article, je vous explique comment reconnaître votre type de SOPK pour mieux le traiter, naturellement et efficacement.
Que vous ayez un SOPK lié à l'insuline, un SOPK post-pilule, un SOPK inflammatoire ou encore un SOPK d’origine surrénalienne, vous trouverez ici toutes les clés pour mieux comprendre votre corps et reprendre le contrôle sur votre santé hormonale.
Qu’est-ce que le SOPK exactement ?
Je vous laisse vous référer à mon article précédent sur ce sujet - Traitement naturel du SOPK pour une gestion efficace
Les 4 types de SOPK
1. Le SOPK lié à une résistance à l’insuline (le plus fréquent)
✅ Signes clés : prise de poids, taches sombres sur la peau (acanthosis nigricans), fringales de sucre, fatigue après les repas.
La résistance à l’insuline est à l’origine de plus de 70 % des cas de SOPK. Elle entraîne une surproduction d’insuline, ce qui stimule à son tour la production d’androgènes par les ovaires.
🔍 Tests utiles : taux d’insuline à jeun (l'indice HOMA = insuline + glycémie à jeun), triglycérides et les enzymes hépatiques. Une glycémie normale ne suffit pas à exclure une insulinorésistance.
💡 Approche naturelle : rééquilibrer l’alimentation (réduction des sucres, alimentation à index glycémique bas), activité physique régulière, compléments comme l’inositol, le magnésium, le chrome, la berbérine ou la cannelle (attention aux dosages, faites vous accompagner pour la prise de compléments alimentaires).
2. Le SOPK post-pilule (généralement temporaire)
✅ Signes clés : acné ou perte de cheveux apparus 3 à 6 mois après l’arrêt de la pilule (ex : Diane 35, Yaz, Jasminelle).
Certaines pilules masquent les symptômes du SOPK. À l’arrêt, une remontée soudaine des androgènes peut provoquer une phase transitoire de SOPK.
🕒 Ce type de SOPK est souvent temporaire. Il ne nécessite pas de traitement lourd mais plutôt du soutien pour rééquilibrer naturellement les hormones.
💡 Astuce : misez sur le zinc, les oméga-3 et une routine de soins adaptée en cas d'acné hormonale.
3. Le SOPK inflammatoire
✅ Signes clés : fatigue chronique, troubles digestifs (SIBO/SIFO, candidose, intestin irritable), maladies auto-immunes (thyroïdite de Hashimoto), problèmes de peau (eczéma, urticaire), migraines.
L’inflammation chronique peut perturber le fonctionnement ovarien et favoriser l’excès d’androgènes, même sans insulinorésistance.
💡 Approche naturelle : identifier les sources d’inflammation (intolérances alimentaires, dysbiose intestinale, stress chronique), consommer des anti-inflammatoires naturels (curcuma, oméga-3, NAC), rééquilibrer le microbiote.
4. Le SOPK surrénalien (le plus rare)
✅ Signes clés : élévation isolée de la DHEA-S (produite par les glandes surrénales), cycles souvent réguliers, symptômes modérés.
Dans ce type de SOPK, ce sont les glandes surrénales — et non les ovaires — qui produisent trop d’androgènes. Il est souvent lié à une sensibilité génétique au stress.
💡 Approche naturelle : soutenir les surrénales avec du magnésium, de la vitamine B5, des plantes adaptogènes (ashwagandha, rhodiole), et une bonne gestion du stress.
Et si vous avez plusieurs types à la fois ?
C’est possible ! Par exemple, vous pouvez souffrir à la fois d’un SOPK post-pilule et d’une insulinorésistance. Dans ce cas, on commence par traiter le facteur principal (souvent l’insuline), puis on ajuste.
En résumé
🎯 Le bon traitement du SOPK dépend de la bonne identification de sa cause. Chaque type de SOPK nécessite une approche spécifique, qu’il s’agisse de rééquilibrer l’insuline, soutenir les surrénales, calmer l’inflammation ou aider le corps à se réajuster après l’arrêt de la pilule.
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